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Le 32e anniversaire du coup d'état de 1980 en Turquie et Le 39e anniversaire du coup d'état de 1973 en Chili - Association Maison Populaire de Genève
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Le 32e anniversaire du coup d’état de 1980 en Turquie et Le 39e anniversaire du coup d’état de 1973 en Chili

mardi 11 septembre 2012, par Maison Populaire de Genève

Le 11 septembre était également le 39e anniversaire du coup d’état militaire au Chili fomenté par les Etats-Unis. Plus de dix-mille personnes ont marché dans les rues de Santiago hier pour rappeler les 3200 morts et 1200 disparus qu’a laissé la longue dictature d’Augusto Pinochet. Mais aucun de ces dirigeants politiques n’étaient chiliens hier et n’ont prononcé aucun mot pour condamner le terrorisme américain et pro-américain.

Aujourd’hui, c’est le 32e anniversaire du coup d’état militaire en Turquie, fomenté toujours par les Etats-Unis.

Le 12 septembre 1980… Les généraux de l’Armée turque ont effectué un coup d’état militaire pour empêcher le progrès des forces civiles défendant les droits sociaux et économiques des travailleurs et les droits nationaux du peuple kurde. Le processus de démocratisation et d’adhésion à la Communauté Economique Européenne (actuellement l’Union Européenne) a été arrêté par force et le pays a été transformé en un immense camp de concentration.

En effet, le coup d’état du 12 septembre 1980 était la deuxième phase d’un processus de militarisation dans tous les domaines du pays.

Voici le bilan honteux des crimes commis par les putschistes pro-américains du coup d’état du 12 septembre :

•La Constitution imposée en 1982 par la junte militaire a aboli les derniers vestiges des libertés reconnues par la Constitution de 1961.

•Cette constitution nie les droits fondamentaux du peuple kurde et des minorités arménienne, assyrienne et grecque de la Turquie. La domination de l’Armée sur la vie politique, économique et sociale du pays a été rendue intouchable par les privilèges reconnus par cette constitution au Conseil de la Sûreté Nationale (MGK).

•En deux ans, plus de 650.000 personnes ont été arrêtées et soumises à la torture. 500 personnes ont perdu la vie durant leur détention.

•Des milliers de personnes ont été rendues handicapées. 210.000 procès politiques ont été ouverts devant les cours militaires.

•Un total de 98.404 personnes ont été jugées en raison de leurs opinions.

•6.353 personnes ont été jugées sous la menace de peine capitale.

•21.764 personnes ont été condamnées à de lourdes peines de prison.

•Cinquante personnes ont été exécutées à l’issue de (retirer le s) procès politiques. Des fichiers ont été ouverts sur 1.683.000 personnes.

•348.000 personnes se sont vues refuser l’obtention de passeports.

•Les universités ont été placées sous l’autorité du Conseil Suprême de l’Education (YOK), dépendant du pouvoir politique.

•15.509 personnes ont été chassées de leurs postes universitaires sous la loi N°1402. 18.000 fonctionnaires, 2.000 juges et procureurs, 4.000 officiers de police, 2.000 officiers de l’Armée et 5.000 enseignants ont été forcés de démissionner. Tous les partis politiques ont été dissous. Les activités des 23.667 associations ont été arrêtées.

•La presse a été soumise à la censure. 4.509 personnes ont été déportées par les commandants de la loi martiale. Plusieurs condamnés ont perdu la vie en prison en raison de mauvais traitements ou lors de grèves de la faim en protestation contre ces mauvais traitements.

•113.607 livres ont été brûlés. 39 tonnes de livres, de magazines et de journaux ont été détruites par des usines de papier de l’Etat.

•937 films ont été interdits. 2.792 auteurs, traducteurs et journalistes ont été traduits devant les tribunaux. Le total des peines de prison prononcées contre les journalistes et écrivains s’élevait à 3.315 ans et 3 mois.

http://www.info-turk.be/index.html

www.assmp.org


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